Shahala
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Aller en bas
avatar
Malryck
Messages : 1
Date d'inscription : 06/03/2020

ReCréation de mon personnage. Empty ReCréation de mon personnage.

Ven 6 Mar - 2:57
Alors, je pose juste l'histoire de mon personnage ici, vu que j'ai déjà passé le test, j'imagine qu'il est inutile de répondre à nouveau à toutes les question...

Je vous souhaite à tous une bonne lecture. Smile

Pour commencer, sachez que je suis mort il y a quelques semaines. J’étais alors un elfe âgé de 64 ans, et connu sous le nom d’Hijikata Toshizo. Ce n'est pas mon vrai nom, mais celui que m'a donné mon père adoptif, Iroh Toshizo, j'aime cet homme, plus que mes vrais parents.
J’ai toujours été un bel homme d’allure très imposante : du haut de mes 2 mètres 10 pour 95 kilos, je passais pour un géant même à côté des plus grands. En dehors de cela, j’étais d’allure relativement banale pour un elfe, j'eu gardé mes traits de 30 ans. Et bien que les yeux ambrés soient rares dans mon pays d’origine, cela ne m’a jamais valu ni la haine, ni la méfiance de la part de mes concitoyens.

Mes parents étaient de riches marchand, mais mon enfance fut loin d’être prospère : mon père ayant été fauché avant ma naissance par la tuberculose, ma mère dut nous élever seule, moi et mes cinq frères et sœurs. C’est ce qu’elle fit jusqu’à ce qu’elle finisse elle aussi emportée par l’épidémie, rejoignant ainsi l’un de mes frères et deux de mes sœurs. Je n’avais alors que cinq ans. Mon grand frère prit alors le relais, décidant au jour le jour de comment organiser la vie dans notre trio tout en veillant de son mieux sur ma sœur Kana. Nous avons survécu deux longues années dans ces conditions. Chaque jour représentait un nouveau défi, mais les périodes les plus difficiles étaient sans nul doute les hivers. Nous étions gelés jusqu’aux os, grelottants, les pieds noircis au moins autant par la morsure du froid que par la poussière. Les nuits étaient pires encore : forcés de rester éveillés pour ne pas finir congelés, le vent et la neige nous fouettant sans cesse le visage, nous ne trouvions aucun repos. Le deuxième hiver fut celui de trop pour mon frère, qui ne survécut pas aux nuits glaciales.

Résolus à ne pas finir comme lui, je partis alors à la recherche d’un abri. Je parvins à trouver un refuge pour moi et ma sœur Kana, désormais les derniers rescapés de la fratrie, se trouvaient auprès de la riche maison Toshizo. On me chargea de veiller à l’entretien du domaine, de la demeure au dojo en passant par le jardin, en échange de quoi nous étions nourris et logés. Cependant un problème persistai, nous étions des elfes, races mal vue au sein de l'empire, Iroh Toshizo, pour nous dissimulé au yeux du monde dû procéder à l'abduction des pointes de nos oreilles.
Nous étions devenus d’humbles serviteurs. Cependant, bien que cette position puisse sembler misérable à beaucoup de personnes aujourd’hui, elle m’était à l’époque bien préférable à l’enfer que nous venions de quitter.

Le temps passa, et nous finîmes par faire partie du paysage de la demeure Toshizo.  On apprit à Kana les arts du beau parlé, de la musique, de la poésie et de la couture. De mon côté, je m’empressais de finir au plus vite les tâches domestique qui m’incombaient pour pouvoir me rendre au dojo et assister discrètement à l’entraînement quotidien des Bushis armée privé de Iroh, général de l'empire.

Iroh Toshizo avait bâti son empire et sa réputation sur les champs de bataille. Depuis des décénies, il ne s’était pas écoulé une bataille sans qu’Iroh ne parvienne à appuyer sa réputation de grand général, ou le nouveau maître d’un style de combat. En ces temps, c’était Isami Toshizo, le fils et héritier incontesté du chef de la maison Kondo actuel, Iroh, qui occupait ce rôle. Il enseignait le style au sabre du Tennen Rishin Ryu, et l’on venait de tout le pays pour admirer cet homme à la carrure d’ours faire la démonstration de son art.


Admiratif, je passais mes soirées à essayer de reproduire en secret les mouvements que j’avais entr’aperçus au dojo pendant la journée. J’empruntais toujours le même boken, et répétait inlassablement toutes les techniques dont j’arrivais à me rappeler, devenant de jour en jour plus confiant et plus fort. Ces exercices me permettaient de me sentir plus vivant que jamais.
Les mois passèrent, et petit à petit les Bushis finirent par ne même plus remarquer mes passages furtifs dans l’ombre des tribunes. Observateur pendant quelques instants, je reprenais mon rôle de serviteur dès lors que je me sentais repéré. Je multipliais ainsi les allers et retours au dojo pour pouvoir capter un maximum d’information, ne pouvant me permettre d’attirer l’attention. Après tout, je n’étais qu’un simple domestique, et on n’aurait pas toléré de me surprendre à faire autre chose que mon travail.

Ma vie changea par un soir semblable à tous les autres. Isami inculquait son art à un groupe de jeunes guerriers d’une vingtaine d’années, et moi, je me tenais comme à mon habitude  dans la pénombre pour les observer rapidement, essayant d’analyser en quelques coups d’œil leurs techniques de combat pour en découvrir les secrets. Grande fut ma surprise lorsque j’entendis alors le maître m’interpeller. Il me tendit un boken, et m’intima de m’asseoir à la lumière pour observer la séance. Intimidé, je m’exécutai. Pour la première fois, je pus assister à la leçon dans son intégralité, profitant de toutes les explications du professeur au même titre que ses disciples.
Puis vint la seconde moitié de la séance, comme toujours consacrée aux passes d’armes, ces séries de duels rapides permettant de s’exercer au combat réel. Deux élèves étaient appelés au centre du dojo, et combattaient sous les yeux des autres. Je vis ainsi une dizaine de duels se livrer juste devant moi. Émerveillé, je n’arrivais pas encore à réaliser la chance que j’avais de pouvoir admirer cela d’aussi près. On loupait tellement de détails depuis les tribunes!
Je fus brusquement tiré de mes réflexions par la voix d’Isami, qui appela mon nom. Je compris alors qu’il me demandait de combattre, ce qui me pétrifia intérieurement. Je rejoignit le centre du terrain avec appréhension, et fut suivi par un jeune homme désigné comme mon adversaire par le maître.
Ce dernier hésita un instant avant de commencer ses assauts, mais le regard insistant d’Isami dissipa ses doutes. Il lança alors une violente série d’attaques. Par réflexe, je fis une roulade sur ma droite, ce qui me permit ensuite de parer un second coup en bloquant ma lame contre le sol. Je compensai ainsi la force que je n’avais pas pour bloquer le recul, ce qui m’offrit une opportunité de me relever rapidement en faisant glisser ma lame le long de la sienne, sur toute sa longueur. Arrivé au bout, j’assenai un coup de pommeau sous le menton de mon adversaire. Ce dernier, déséquilibré, ne put alors éviter un premier coup sur son estomac, qui le fit plier vers l’avant, puis une seconde frappe précise derrière son genou vacillant. Sa jambe fauchée, il tomba lourdement à la renverse.

Il fallut de longues secondes pour dissiper non seulement la surprise de l’assemblée, mais aussi la mienne propre face à cette victoire éclair et inattendue. Stupéfait, je constatai que le boken que m’avait tendu Isami était celui même que j’avais pris l’habitude d’emprunter tous les soirs. Me tournant vers lui, je le vis me sourire, ce qui était assez rare pour valoir la peine d’être remarqué. Encore plus étonnant, un second homme était venu se placer aux côtés du maître au cours de la séance. C’était Iroh, le père d’Isami et seigneur en titre de la maison Kondo. Ce dernier interrompit le silence qui s’était installé par des applaudissements, en quoi il fut bientôt rejoint par son fils, puis par tous les autres occupants du dojo.

Je fus invité après la séance dans le bureau de maître Iroh, et Isami m’expliqua qu’il avait remarqué mes entraînements nocturnes depuis quelques temps déjà, et que j’avais attiré son attention par mon talent pour le maniement des armes. Il avait donc orchestré les évènements de la soirée afin de pousser son père à m’évaluer lui aussi. Mon fait d’arme avait fait le reste. Iroh me proposa alors un contrat : pendant une durée d’un an, je pourrais assister à tous les entraînements au dojo et prouver ma valeur. Si à l’issue de cette période d’essai, je m’étais montré digne de ses espérances, on m’offrirait une éducation de samurai digne d’un fils de seigneur. J’apprendrais les arts martiaux, mais également la calligraphie, la lecture, les règles de la conversation et de la bienséance, la philosophie et le bushido. C’était là une opportunité que l’on saisit sans avoir besoin d’y réfléchir ; j’acceptai avec enthousiasme.

Entamant une nouvelle vie promise à un avenir bien plus radieux, je me décidai alors à travailler d’arrache-pied pour combler toutes les attentes du seigneur. C’est sans surprise que je pus accéder douze mois plus tard à tout ce qui m’avait été promis, et au-delà encore. Moi et ma sœur Kana fument adopter par Iroh, nous faisions désormais partie intégrante de la famille Toshizo.

Les années passant, je devint à mon tour maître du style Tennen Rishin-Ryu, élevant cette pratique à un niveau tel que je parvint à en faire évoluer la technique, et à faire de l’ombre au grand Isami lui-même. Il ne m’en tint toutefois pas rigueur, car nous étions devenus en plus de frères des amis inséparables. Il me nomma même instructeur du dojo Toshizo à ses côtés. Ce fut pour moi l’occasion d’apprendre de nouveaux arts martiaux comme le Ryu Ha ou le Shiekai, que j’associai au Tennen Rishin-Ryu pour développer de nouvelles techniques dans un habile mélange des trois styles.

J’étais âgé de 29 ans lorsque la situation politique du pays devint instable. La négligence des hauts fonctionnaires de l’état avait permis à l’épidémie de tuberculose de se propager, et les intempéries avaient causé une période de famine parmi les classes les plus pauvres. Le peuple était mécontent, et la crise dura si longtemps qu’elle finit par dégénérer en guerre civile. Deux camps s’étaient créés : celui des conservateurs, qui voulaient laisser le pouvoir au Shogunat qui le détenait jusque là, et celui des impérialistes, qui voulaient instaurer un nouveau gouvernement dirigé par l’empereur de droit.
C’est dans ces temps troublés que fut instaurée la formation du Roshi Gumi, un groupe de samurai d’élite. Créé par le shogunat, sa mission initiale était de défendre la capitale et ses habitants des attaques terroristes potentielles du camp impérialiste. Il fallait un guerrier reconnu pour diriger cette unité, et c’est tout naturellement que l’on proposa à Isami Toshizo d’occuper le poste, sa réputation propre et celle son père ayant déjà été établies depuis de longues années. Il accepta, et en nomma les deux vice-commandants : mon ami Yamanami Keisuke et moi même.

C’est ainsi qui nous quittâmes notre campagne pour nous diriger vers la capitale. Nous y étions attendus par un certain Serizawa Kamo, un samurai très riche et influent, qui nous proposa de financer notre dojo en ville en échange de son entrée à titre honorifique dans le Roshi Gumi. Nous décidâmes de lui accorder notre confiance, sans savoir encore quelle erreur nous venions de commettre.
Peu après son admission, Serizawa commença à prétexter que les fonds qu’il nous procurait devraient bien lui valoir quelques privilèges, et à abuser de ce pouvoir pour exercer une pression sur notre unité. Cela n’aurait évidemment posé aucun problème s’il avait été l’homme respectable qu’il prétendait être, mais la réalité était bien différente. Utilisant son appartenance au Roshi Gumi, Serizawa escroquait par la menace les commerçants de la ville pour son profit personnel. Il ne fallut pas bien longtemps avant que le nom du Roshi Gumi soit ouvertement haï dans toute la capitale. Incapables de raisonner cet homme malgré nos tentatives, nous décidâmes de l’assassiner. Isami choisit trois personnes pour s’occuper de cette tache ingrate. M’étant porté volontaire, je fus accompagné par Keisuke et  Okita Söji, un jeune prodige admis récemment.

Nous nous rendîmes tous les trois à la demeure de Serizawa. L’homme nous attendait. Après avoir essayé une dernière fois de le convaincre de cesser ses exactions, nous lançâmes l’assaut. Serizawa était cependant un adversaire de taille, qui nous surprit par sa puissance à la limite du surnaturel. Même avec l’avantage du nombre, nous étions obligés de reculer devant la force phénoménale déployée par le scélérat. Notre talent dans l’exercice des lames nous permit de l’atteindre plusieurs fois durant le combat, à la cuisse d’abord, puis au bassin, aux côtes et à l’avant bras. Cela aurait suffi à arrêter n’importe quel homme ordinaire, mais Serizawa paraissait plus proche du démon. Couvert de sang, il continuait de se battre comme si de rien n’était, ne semblant même pas se soucier des coups que nous lui portions. Je finis par trouver une ouverture dans sa défense, et à entailler profondément l’épaule de notre adversaire, suite à quoi Soji put dégager son sabre.
Un genou à terre, à bout de forces et désarmé, Serizawa s’avoua enfin vaincu. Il lui restait cependant encore un tour dans son sac. Il lâcha ces paroles envenimées :
« Le Roshi Gumi  ne peut être aussi pur que vous le voudriez! Si vous voulez continuer d’exister, vous avez besoin d’un monstre ! Un homme qui vous représentera et pourra porter vos pêchés pour vous, acceptant de salir son image pour que celle du clan continue de briller. Un homme qui accepterait d’être haï de tous les habitants de la cité, juste pour que le Roshi Gumi  puisse en être apprécié. Y a-t’il quelqu’un parmi vous qui soit prêt à assumer une telle responsabilité ? »

Ces paroles nous paralysèrent. Aussi abjecte que soit cette idée, et en dépit de tout le mépris que nous avions pour Serizawa, nous savions qu’il avait raison. Un groupe tel que le notre ne pouvait respecter le bushido, il nous fallait quelqu’un pour assumer les conséquences de nos actes. La personne qui tuerait le démon devrait irrémédiablement prendre sa place, perdre ses valeurs et son humanité… Mais c’était un sacrifice nécessaire au bien du Roshi Gumi. Sur un élan que je ne n’arrive encore pas à m’expliquer aujourd’hui, je sortit mon sabre en m’avançant vers le traître qui avait nui à notre réputation, me désignant ainsi comme porteur d’un lourd fardeau.

« Ce sera donc toi … »

C’étaient les derniers mots de Serizawa. Ils sonnèrent comme une malédiction à mes oreilles, mais j’avais pris une résolution : si le Roshi Gumi avait besoin d’un démon, je le deviendrais. C’est sur ces pensées que j’abattis mon épée, mettant fin à l’existence de celui qui avait causé notre déshonneur.

Dans les jours qui suivirent, de nombreuses réforment prirent place. Le Roshi Gumi, dont l’ image était devenue bien trop négative auprès de la population locale pour pouvoir se racheter, fut dissout. De ses cendres naquit le ShinsenGumi, dont j’établis le règlement interne afin d’éviter que les erreurs passées ne se reproduisent. Ces nouvelles règles, bien plus strictes que les précédentes, coûtèrent la vie à de nombreux membres.
J’accueillais mon nouveau rôle avec dévouement, et devint rapidement craint pour mon intransigeance et ma sévérité. Même les hommes sous mon propre commandement finirent par me redouter. Ils me restèrent cependant fidèles, ne s’opposant jamais à mes ordres. S’ils trouvaient mes méthodes trop drastiques ou violentes, pas une seule fois ils ne s’en plaignirent. Au contraire, ils comprenaient la nécessité de ces mesures, et m’admirèrent pour ma capacité à occuper cette position dont personne ne voudrait. Bien des armées se seraient retournées contre un général aussi cruel que je ne l’étais devenu, mais les hommes du ShinsenGumi valaient mieux que ça. C’étaient de véritables soldats d’élite.

Dans les jours qui suivirent la réforme, j’étais au cœur de toutes les conversations. Ne sachant plus comment m’évoquer, les soldats m’inventèrent divers surnoms. Certains étaient humoristiques, d’autres étaient plus sérieux, mais parmi les innombrables propositions qui furent levées, il en était une qui revenait plus souvent que les autres : Oni no Fukocho, le vice-commandant démoniaque. M’amusant de ce titre, j’autorisai mes hommes à m’appeler ainsi directement. C’est ce qu’ils firent, et ce sobriquet devint si populaire qu’il franchit les frontières du ShinsenGumi pour aller résonner dans la région entière. Nous étions entrés dans une nouvelle ère.
La philosophie du ShinsenGumi était bien moins philanthrope que celle du Roshi Gumi. Nous poursuivions toujours le même objectif, à savoir la protection du Shogunat, mais nos méthodes avaient changé. Nous n’hésitions plus à utiliser la violence quand nous le jugions nécessaire, à la manière d’une milice urbaine, ce qui nous valut le surnom de Mibu no Inu, les loups de Mibu, au sein de la population.

Nous continuâmes notre lutte pendant de longues années, nous forgeant une réputation toujours plus prestigieuse. C’est lors de ma 32ème année que la rumeur de nos exploits atteignit enfin les hautes sphères du gouvernement. Le Shinsengumi reçut la plus haute des distinctions : nous fûmes nommés Hatamoto du Shogun. Nous étions devenus sa garde officielle, et son armée privée sur le champ de bataille. Ce titre était pour nous la reconnaissance ultime. Il s’accompagnait de l’honneur de faire partie de la police secrète du Shogunat, rôle que nous tînmes jusqu’à ce que l’avancement de la guerre requière que nous quittions les murs de la capitale pour rejoindre la campagne contre les impérialistes à l'étranger, rejoignant notre père le général Iroh.

Notre situation militaire était en effet très mal engagée. Nos adversaires, que nous avions jusqu’ici toujours su repousser, avaient récemment négocié l’aide de forces extérieures au pays, acquérant ainsi non seulement des ressources humaines mais également matérielles. L’issue du conflit se précisait. Il était évident que nous étions dépassés sur tous les fronts, mais la reddition n’était pas une option pour les guerriers d’élite du Shogunat. Nous nous battions vaillamment, et nous comptions bien gagné cette guerre malgré la situation.
Cette époque vit se dessiner la fin des membres du Shinsengumi. Beaucoup tombèrent sur le champ de bataille, bien sûr, mais les plus à pleurer étaient les autres. Okita Souji, un de nos guerriers les plus anciens et les plus valeureux, dut quitter nos rangs après avoir contracté la tuberculose, cette fichue maladie qui continuait de causer des ravages dans nos rangs. Il survécut quelques années, mais l’infection finit par avoir raison de lui.

Le pire des événement arriva durant le siège d'une ville, Isami, mon frère, fut lui-même capturé lors d’une bataille et décapité devant nos yeux depuis une muraille comme un criminel de droit commun.
S'en fut trop pour Iroh qui disparu et Souji qui nous quitta peu de temps après... Leur départ me transperça le cœur, mais j'étais un soldat et me devais d’honoré la réputation de ma famille.
Je pris le commandement du Shinsengumi après ce tragique événement, mais cela ne devait pas durer. A peine quelques semaines plus tard, je réussi à faire tomber les défense de la ville, une victoire qui parvint à retourner la situation en notre faveur, la guerre arrivait enfin à son terme.
Mon retour à la capitale fut auréolé de gloire, une brillante carrière s'ouvrit à moi et la vie continua, maussade, seul mon meilleur ami Keisuke me permettait de tenir bon. Les années passèrent, je devin à mon tour grand général, au même titre que mon père et ma réputation fini même par éclipser la sienne.
Méfie toi du soleil, m'avait dit Iroh... J'aurai du me souvenir de se judicieux conseil, car peu de temps après, l'empereur, inquiet que ma réputation vienne faire vacillé son trône commanditât mon assassinat.


Certains de mes anciens homme du Shinsengumi, parvinrent chez moi pour me prévenir, mais trop tard, déjà de nombreux homme entrez dans ma demeure sabre au clair. Nous réussimes à fuir quelques temps, mais pas à distancé nos opposant, une terrible mêlé s'engagea, nous tenions bien nos positions et parvenions à repousser l'ennemi lorsque trois flèches m'atteignirent. Mortellement blessé, je me sentis glisser dans les ténèbres alors que je m’effondrai, mon sabre me glissant des mains pour tomber mollement sur une herbe rougie par le sang des soldats.
Un étonnant spectacle m’attendait lorsque je rouvris les yeux. Je ne m’étais jamais demandé à quoi la mort pouvait bien ressembler, mais je ne me serais sûrement pas attendu à ce qu’elle prenne la forme d’une réunion de famille. Plusieurs personnes se tenaient à mes côtés : Saito Hajime, qui avait été capitaine du Shinsengumi sous mon commandement, ma chère sœur Kana et Iroh.  Je pensais être arrivé en enfer, mais alors que je formulais cette idée, une autre personne vint s’asseoir sur le bord du lit où je reposais pour m’annoncer la vérité. Il s’agissait de Keisuke. Il m’expliqua que depuis quelques temps il avait eu vent des craintes de l'empereur et avait décider de réunir dans le plus grand secret nos compagnons les plus fidèles et que par hasard Souji suivait Iroh qui l'avait pris sous son aile et était parvenu à vaincre la maladie. Leur groupe au complet ils se rendirent à la capitale pour me mettre à l'abri. C'est sur leur chemin qu'ils nous trouvèrent en pleine bataille contre les hommes de l'empereur. C’était ainsi que l’on m’avait permis d’échapper de justesse aux griffes de la mort.  On nous avait donc rapatriés dans le nord du pays, à l’abri du courroux du Shogun.

J’aurais du être reconnaissant envers Keisuke pour m’avoir procuré cette chance de continuer ma vie, mais la réalité me paraissait bien plus sombre. Le Shinsengumi, l'objet de ma vie n'avait plus de raison d'être la mort dans l’âme, je passais mon temps à méditer et m’entraîner au maniement du sabre dans le jardin, en souvenir de temps plus heureux. Cependant, ma lame ne m’avait jamais paru aussi inanimée. C’était comme si mon envie de me battre elle-même avait été brisée.

Ma vie continua ainsi, monotone et sans saveur, jusqu’à un jour d’hiver, où Iroh revint nous rendre visite, avec un glorieux projet en tête, bâtir une ville, d'ordre, de sécurité, de prospérité et de justice. Mais il était déjà trop tard, une nouvelle maladie se répandait déjà sur notre campement, emportant Iroh avec elle, nos effectifs était au plus bas, quand  un mystérieux étranger se présenta au domaine. Il disait se nommer Kazama Chikage. L’homme insista pour s’entretenir avec moi. On le conduisit au jardin, où je m’entraînais comme à mon habitude. Le voyageur m’expliqua sans détour qu’il existait un monde invisible, un monde peuplé de monstres, qui se dressait en parallèle au monde des humains. Il ajouta qu'il pouvez nous y envoyer. L’étranger finit son discours en m’expliquant qu’il n’existait qu’un seul moyen de nous y envoyé, il fallait le vaincre ou mourir. Chikage annonça toutes ces nouvelles d’une seule traite, sans le moindre accroc dans la voix. Il semblait persuadé que j’allais accepter de me laisser tuer sans réagir.

Kana commença à appeler la garde, mais j’intervins pour l’en empêcher. Si cet homme était bien un genre de dieux la garde serait incapable de m’en protéger. Par contre, si ce n’était qu’un fou, alors je pouvais bien me permettre de le corriger moi-même. Dans tous les cas, accepter le duel Dans tous les cas, provoquer l’étranger en duel m’offrait les meilleures chances. Chikage accepta ma proposition immédiatement, avec un léger air de surprise mêlé à de l’ennui. Nous nous dirigeâmes donc, moi, Kana et Kazama, vers le fond du jardin, où se trouvait un étang. Au milieu de ce dernier se trouvait un îlot suffisamment grand pour servir de lieu de duel. Un cerisier massif occupait une partie du terrain, ses racines débordant pour aller se perdre dans le fond de l’étang.
Nous nous mîmes en position pour le duel. Alors que nous nous faisions face, le temps semblait s’être ralenti, comme pour mieux coller au rythme de la neige qui tombait doucement sur le sol. Chikage attaqua le premier. Ma vitesse était devenue impressionnante, mais la sienne était proprement phénoménale. Je parvint tout de même à parer son coup et à initier une contre-attaque au niveau de son thorax, qu’il esquiva avec grande difficulté. Il semblait aussi étonné que moi de la rapidité de mes réflexes. Il retrouva toutefois rapidement ses esprits et reprit les assauts avec la même vivacité que le premier.
Je n’avais jamais affronté un adversaire aussi redoutable. Même Serizawa aurait fait pâle figure auprès d’un combattant aussi vif et brutal. Nos lames sifflaient dans l’air glacial, s’entrechoquant régulièrement dans un tintement sinistre. Les échos de notre duel se répercutaient jusque dans les bâtiments à l’autre bout du jardin. Pendant ce temps, la neige continuait de tomber. Une sensation étrangement familière finit par m’envahir alors que le combat s’éternisait. Mes membres s’engourdissant, je ressentis un froid intense, ce même froid qui me terrifiait étant petit. Mais je n’étais plus le gamin qui venait de perdre son grand frère. Je n’avais plus peur. Ce froid était pour moi comme un témoignage de tout le chemin que j’avais parcouru, et il me permettait de garder ma confiance contre cet adversaire apparemment invincible.En même temps que le froid s’étendait dans mes membres pour les ralentir, je pouvais sentir la chaleur du combat les ranimer. Combattre un adversaire aussi puissant avait ranimé toutes mes capacités de duelliste. Je ne m’étais pas autant amusé depuis bien l’époque où je m’entraînais dans le dojo de la maison Toshizo.




Mon adversaire me demeurait cependant bien supérieur. Il continuait, inlassable, de faire déferler sur moi une pluie de coups d’une violence extrême, ne semblant affecté ni par les éléments naturels, ni par la fatigue. J’esquivais avec des difficultés de plus en plus grandes cette averse de métal, jusqu’à ce que la lame de Chikage m’atteigne une première fois au bras. N’abandonnant pas, je redoublai d’efforts pour tenter de trouver des failles chez mon adversaire, ce qui lui permit bientôt de m’atteindre de nouveau, à la cuisse d’abord puis à l’épaule et à la poitrine. Ces sacrifices n’avaient pourtant pas été vains, car ils m’avaient permis de trouver des failles chez mon adversaire. Sa force et sa rapidité surclassaient mes capacités physiques de loin, mais sa maîtrise du sabre laissait à désirer. Il se reposait plus sur la force brute que sur la technique, ce qui me laissait une chance de tenter une dernière astuce avant de ne plus pouvoir parer. Décidant de miser le tout pour le tout, j’exécutai alors le Sandantsuki, une botte secrète que j’avais inventée moi-même en développant ma maîtrise du  style Tennen Rishin-Ryu. En un seul assaut, trois coups d’estoc s’abattirent sur mon adversaire, visant successivement les deux épaules puis le cou. Le dernier coup fit mouche, et ma lame s’enfonça dans la gorge de mon adversaire, qui s’effondra dans un gargouillis, sa plaie ouverte ruisselante de sang. Cet ultime attaque m’avait cependant trop exposé, et je tombais à mon tour, ma poitrine transpercée par le sabre du dernier  adversaire que j’affronterai jamais de cette vie.

Kana se précipita sur moi aussitôt le combat terminé, mais il était trop tard pour me sauver. Elle m’installa contre le cerisier. Je vivais mes derniers instants, ma vue se brouillait. Étaient-ce des fleurs que j’apercevais dans les branches de l’arbre ? Non, c’était bien sûr impossible en cette saison, je n’arrivais plus à distinguer le rêve de la réalité. Mes yeux se fermèrent, et c’est ainsi que je mourus.
avatar
Admin
Admin
Messages : 18
Date d'inscription : 01/12/2019
https://shahala.forumactif.com

ReCréation de mon personnage. Empty Re: ReCréation de mon personnage.

Dim 8 Mar - 15:21
Pas besoin de re-candidater pour un nouveau personnage sauf si tiefling / autre créature maudite ou tu as une demande spécifique vis-à-vis du lore (dans ce cas nous mp l'histoire). Je n'ai pas vu de problème ici, donc c'est bon.
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum