Histoire des Orcs

Si les elfes prétendent être les premiers habitants du monde d’Ereben, alors les Orcs pourraient prétendre être le monde lui-même.
Vers difformes nés de la terre, ils ont toujours été mis à part par toutes les autres races, les trouvant hideux, barbares, ou bien trop violents.
En revanche, les Orcs pensent avoir été façonnés par Marugara, un Esprit qui, par jalousie envers les dieux, ayant ouï de leur futures créations peuplant Ereben, et impatient de leur venue, décida de créer les premiers Orcs depuis un tas d’argile. Marugara fut punie quand les dieux eurent vent de ses projets, mais face à son chagrin à voir ses créations disparaître et de par les services qu’elle leur avait déjà rendu, ils décidèrent de laisser les Orcs vivre, les relâchant seulement sur Ereben en même temps que les Hauts Elfes.

Les Orcs varient en taille, pouvant mesurer d’un mètre dix à deux mètres soixante pour les plus grands. Ils vivent en général jusqu’à six cent ans, présentant une résistance pathologique inégalée.
Ils varient en couleur, leur peau pouvant être verte, bleue, grise, noir ou encore rouge, ces deux dernières étant considérées comme bon augure, alors que les orcs à peau pâle ou blanches sont rejetés comme Guruk-hai, les souillés.
En effet, la pureté du sang est une obsession chez les orcs, et ceux-ci ne pourraient tolérer le croisement d’un Orc avec une autre race, hors la pâleur du teint tend à indiquer une lignée bâtarde.

Les Orcs vivaient pour la plupart en tribus établies à divers recoins du Sud d’Avrador, repoussés hors des terres fertiles vers ces déserts par les autres races. Seul les Tieflings et les monstres daignent accorder attention aux Orcs, les monstres recherchant souvent l’assistance des chamans Orcs, réputés pour leurs communions avec les Esprits les plus puissants et dangereux par les sacrifices de leur récoltes, art ou bétail, leur permettant de malléer les éléments selon leurs désirs. C’est là que réside la ‘religion’ des Orcs- dans cette amitié dangereuse entre une tribu et ses Esprits, vivant dans la peur de déplaire à ceux-ci, poussant leur société envers une remise en question permanente. Les faibles et paresseux n’ont pas leur place dans une tribu, tous doivent choisir un chemin sur lequel croître, que ce fut la poésie ou la guerre, tout Orc doit se maintenir aiguisé et un exemple vers lequel les autres peuvent se tourner.